Category: Actualités VVR

15 juin 2022, 11h : Webinar “Innover en s’appuyant sur la Chine, de vraies opportunités!”

Webinar : Innover en s’appuyant sur la Chine, paroles d’experts et témoignages

Le 15 juin prochain, à 11h, participez au webinar organisé par Camille Verchery fondateur et dirigeant de VVR International, et ses partenaires Bruno Grangier avocat d’affaires à Shanghai au sein du Cabinet LEAF et Lucile Nurit de BPI FRANCE, sur “les opportunités pour les entreprises françaises d’innover en s’appuyant sur la Chine, une réelle opportunité mais avec une gestion éclairée de la propriété intellectuelle“.

Hervé Beuffe fondateur de CEO de TIAMAT témoignera de son expérience en Chine.

Programme du webinar “les opportunités pour les entreprises françaises d’innover en s’appuyant sur la Chine”:

  • Présentation détaillée de l’évolution du contexte chinois propice à l’innovation par Camille Verchery de VVR
  • Intervention de Bruno Grangier du cabinet LEAF sur l’IP
  • Présentation des solutions de financement à l’international Bpifrance par Lucile Nurit
  • Témoignage Hervé BEUFFE, Fondateur et CEO de la société TIAMAT​
  • ​Questions / réponses

Nous avons conçu ce webinar pour permettre aux participants de:

  • Se familiariser avec les aides à l’innovation dont BPI peut vous faire bénéficier ;
  • Appréhender la protection de son IP en Chine comme un moyen de rentrer dans le marché et pas (simplement) de se protéger de la copie ;
  • Comprendre l’intérêt d’un IP audit sur vos concurrents en Chine ;
  • Apprendre à différencier un partenaire « pilleur d’IP » d’un partenaire « Tremplin de l’innovation » ;
  • Apprendre les étapes nécessaires à la négociation et la mise en place d’un projet sécurisé et pérenne en Chine ;
  • Comprendre les apports possibles des partenaires chinois ;
  • Profiter du retour d’expérience de Hervé Beuffe à la suite de son projet de co-innovation avec un partenaire stratégique Chinois.

Intervenants

Camille Verchery, Fondateur et dirigeant de VVR International.

Fondée en 1999, VVR est une société de conseils, spécialisée dans le développement industriel et commercial des entreprises françaises en Chine. Camille a accompagné plus de 200 projets capitalistiques sino-français.

Bruno Grangier, Managing Partner de Leaf, un cabinet d’avocats d’affaires.

Depuis 18 ans à Shanghai, Bruno Grangier exerce la profession d’avocats et accompagne des opérations crossborder de financement et de M&A en Chine. Dans le cadre de ces opérations, Bruno Grangier a conseillé les investisseurs dans le cadre de nombreuses opérations de transfert de technologie et d’utilisation de marques. En 2022, Bruno Grangier a été classé parmi les 100 Meilleurs Avocats en Chine par le China Business Law Journal.

Lucile Nurit, BPI France

Diplômée de SKEMA Business School, Lucile a travaillé dans différents domaines de la finance durant sa formation passant par Bpifrance, Euronext, Deloitte, Truffle Capital. Dans sa précédente fonction, elle était analyste en fusion acquisition dans une ETI industrielle française. Elle travaille actuellement pour Bpifrance basée à Singapour avec pour mission le développement des activités de Bpifrance en Asie-Pacifique et l’accompagnement des entreprises françaises à leur déploiement à l’international.

Hervé Beuffe, Tiamat

Hervé Beuffe a été nommé PDG de Tiamat en 2020, où il a débuté comme directeur industriel en 2019. Ingénieur mécanicien des Arts et Métiers, ses expériences dans les domaines de l’industrialisation et de la construction d’usines ont été identifiés comme des compétences clefs pour transférer la technologie Tiamat du laboratoire au marché

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Portrait de Camille Verchery, fondateur et CEO de VVR International, par OSCI

L’OSCI propose des portraits de ses adhérents. Merci pour cette mise à l’honneur de VVR International

Dans ces “portraits adhérents”, l’OSCI – Les entrepreneurs de l’international, propose de découvrir une entreprise en 2 minutes : une occasion pour Camille Verchery de présenter VVR International, société créée en 1999, qui aide les entreprises françaises dans leur développement industriel et commercial en Chine.

Chiffres clés à retenir à propos de VVR:

  • 80 collaborateurs
  • Plus de 850 sociétés accompagnées
  • Les 6 départements et domaines d’expertise de VVR : industrialisation (sourcing, montage d’usine), BtoB, Distribution BtoC, médical (dispositifs médicaux, produits pharmaceutiques), RH (recrutement et portage), fusions et acquisitions.

Dans la success story présentée, Camille Verchery explique comment VVR a accompagné ce client, PME Rhône-Alpes spécialisée dans la production et la distribution de prototypes pour l’industrie. VVR a accompagné cette entreprise sur différentes étapes :

  1. le recrutement et le portage d’un responsable achats-qualité en chine,
  2. la reflexion stratégique et l’étude d’un fournisseur
  3. le montage complet de l’usine

 

Voir le post LinkedIn dédié sur notre page VVR International

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VVR International : votre réponse à la question du recrutement et du portage salarial en Chine

Vous avez besoin d’un collaborateur en Chine pour pérenniser et sécuriser votre développement en Chine, mais vous ne possédez pas de structure en local ?
Le portage salarial est fait pour vous !

Qu’est-ce que le portage salarial en Chine ?

Le portage salarial consiste à passer par une société implantée en Chine pour héberger physiquement et juridiquement votre collaborateur étranger ou Chinois.

La société tiers devient alors l’employeur local de votre employé qui bénéficie d’un contrat local. À ce titre, la société de portage se charge de :

  • Gérer les démarches en vue de l’obtention du visa de travail et permis de résidence
  • Assurer la gestion sociale et administrative auprès de l’ensemble des organismes
  • Verser les salaires, payer les différentes taxes liées au salaire de l’employé, les assurances, les cotisations, …côté employés et employeurs.
    Gestion et suivi des frais de vos employés
  • … si nécessaire louer des bureaux pour vos employés ou tout autre local nécessaire à votre activité

Les équipes de VVR International, sur l’expertise de leur département dédié VVR RH, peuvent également assurer le recrutement d’un nouveau collaborateur chinois ou étranger ayant une expérience en local, et aussi la formation et le management d’un collaborateur expatrié afin de lui rendre l’adaptation plus facile.

Le portage est une solution de transition entre le début de votre implantation et la création de votre structure en Chine. Le but de la société de portage est de vous accompagner progressivement vers une autonomie totale.

À qui s’adresse le portage ?

Le portage salarial en Chine se destine aux entreprises souhaitant s’implanter en Chine et développer leur marché local, mais n’ayant pas d’entité juridique. Il est idéal pour appréhender le marché, particulièrement si votre entreprise n’est pas familière avec le pays. Cette solution s’adapte à vos besoins en temps réel, et peut-être mise en place pour un seul ou plusieurs collaborateurs.

Quels sont les avantages du portage salarial ?

Le portage salarial en Chine est une réponse rapide, efficace et sûre à votre besoin d’une présence en local.

Avec le portage salarial en Chine :

  • Développez-vous avec un minimum de risques
  • Mettez en place votre équipe en un minimum de temps
  • Gagnez du temps à ne pas gérer l’administratif
  • Portez votre employé partout dans le pays
  • Accédez aux meilleurs talents étrangers et locaux
  • Changez de formule à tout moment

À long terme, cette flexibilité offerte par une société de portage vous permettra d’aborder une création d’entreprise en Chine sereinement et à votre rythme.

Quels sont les points de vigilance à avoir ?

Il existe 3 points auxquels vous devez être attentif lorsque vous décidez de travailler avec une société de portage :

  • Tout d’abord, le portage salarial en Chine est soumis à des règles strictes. À ce jour, VVR International est la seule entreprise européenne bénéficiant des licences telle que la Labor Dispatch Licence permettant de porter légalement vos employés en Chine. De fait, le portage d’un employé chinois et d’un employé étranger ne présentent pas les mêmes contraintes juridiques.
  • Ensuite, il est primordial de s’assurer que la société de portage paye bien les taxes et charges sociales en intégralité dans le lieu de résidence de votre collaborateur.
  • Finalement, pour garantir le succès de votre projet de développement, choisissez une société bénéficiant d’un expert en ressources humaines et en gestion d’équipes chinoises basé en France pour vous aider lors de la mise en place et dans les moments difficiles (accident, démission, épidémie…). L’interface biculturelle fait alors toute la différence.

Vous avez un projet de gestion de Ressources Humaines en Chine et vous vous posez de nombreuses questions sur les modalités et formalités à choisir pour recruter les bons collaborateurs? Contactez-nous, notre equipe d’experts sera ravie d’échanger avec vous et vous conseiller sur votre projet. 

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14 mars 2022 : Camille Verchery sur BFM Business

Camille Verchery, Dirigeant et fondateur de VVR International, sur BFM Business “La Chine s’intéresse à la biotech française”

Ce lundi 14 mars, Camille Verchery, dirigeant et fondateur de VVR International, s’est penché sur l’intérêt de la Chine pour la biotech française, dans l’émission Chine Éco présentée par Erwan Morice sur BFM Business.

Les idées à rétenir :

  • VVR Medical a été fondée en 2018 avec Irénée Robin pour apporter son expertise du marché chinois aux PME et ETI françaises de la BioTech et de la MedTech , marché qui, dans le cadre du plan quinquennal chinois, met l’accent sur l’innovation dans le monde de la santé.
  • En Chine, la France a une très belle image sur ce marché en Chine, et cela représente de belles opportunités pour les entreprises françaises
  • La Chine désire attirer les meilleures technologies sur ces secteurs sur lesquels elle souhaite rattraper son retard.
  • Le cadre règlementaire évolue également de façon favorable (NMPA)
  • Le système d’assurance santé en Chine est en plein essor.

Découvrez cette interview en replay sur le site de BFM…. à partir de la minute 1.22 du reportage

 

Découvrez les autres articles VVR International sur ce thème :

Vous avez un projet dans le secteur de la BioTech et des MedTech en Chine et vous souhaitez bénéficier de l’expertise de VVR International sur ce secteur?

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16 mars 2022, 14>16h : Webinaire OSCI, co-animé par Chloé Berndt

Le Club Export Réunion et l’OSCI ont le plaisir de vous proposer un WEBINAIRE le Mercredi 16 Mars 2022 à 14h00 sur le thème “L’OSCI, la force d’un réseau privé d’experts à l’international”

En 2021, le Club Export Réunion a proposé à ses adhérents de faire évoluer son accompagnement à l’international en misant sur la complémentarité d’une offre publique/privé tout en maintenant sa collaboration avec la Team France Export. Un accord de partenariat a été signé en juin 2021 avec la Fédération des Entrepreneurs de l’International, l’OSCI, celle-ci permettant de développer des solutions d’accompagnement et des partenariats efficaces au plus près des entreprises.

L’objectif de ce rapprochement entre les deux structures a vocation, au travers de plusieurs actions, telles que l’animation d’ateliers, la diffusion d’informations, la promotion d’évènements, les recommandations… d’encourager les entreprises réunionnaises à initier ou renforcer leurs activités à l’international.

C’est dans ce contexte que Chloé BERNDT, Présidente de l’OSCI et Directrice associée de VVR International et Hervé DRUART, Co-président de l’OSCI et président du Groupe Salveo présenteront l’OSCI, leurs missions, leurs services et quelques success stories. Suite aux présentations, un temps d’échange vous sera proposé avec nos intervenants.

En savoir plus et s’inscrire sur la page de l’évènement

 

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VVR International vous souhaite une année du tigre prospère !

En Chine, l’année du tigre est considérée comme l’une des plus prolifiques.

 

 

 

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Export : quelles opportunités saisir sur le marché chinois ? Interview de Camille Verchery pour le MOCI

Le grand export à destination de la Chine représente 2,3 milliards d’euros à saisir pour les exportateurs français.

La Chine, eldorado de la consommation avec ses 1,4 milliard d’habitants, ne consomme pas que des sacs à mains et des produits cosmétiques haut de gamme. Le pays figure aussi au premier rang des pays déposant des brevets. Dans son dernier baromètre, Euler-Hermes estime que le grand export à destination de la Chine représente 2,3 milliards d’euros à saisir pour les exportateurs français.

Avec ses 7,9% de croissance en 2021 (contre 2,3% en 2020) prévus par le Fonds monétaire international (FMI), la Chine continentale n’a pas fini de faire rêver les exportateurs français qui ne figurent pourtant qu’à la 15e place du classement des fournisseurs du pays et au 12e rang en ce qui concerne Hong Kong. « Certaines marques de luxe comme Burberry, Cartier etc. y réalisent jusqu’à 30% de leur chiffre d’affaires. Cette valeur a atteint jusqu’à 50% au plus fort de l’épidémie de Covid-19 », souligne Camille Verchery, fondateur de V.V.R. International, société de conseil et de services assistant localement les sociétés européennes dans leur développement industriel et commercial.

4 grands écosystèmes régionaux : Pékin, Shanghai, Canton, Hong Kong

Il se range aussi au premier rang mondial des dépôts de brevets et se positionne, par conséquent, comme un laboratoire pour les nouvelles technologies avec une acceptation forte et rapide du changement des usages. Ses besoins technologiques sont immenses, notamment dans les secteurs considérés comme prioritaires comme la microélectronique ou l’industrie du futur, tandis que la pression des problèmes environnementaux a favorisé l’essor de filières axées sur des énergies renouvelables.

Le pays dénombre en outre un milliard d’internautes, dont 872 millions d’utilisateurs de paiements électroniques. La Chine est le premier marché pour les télécoms et les smartphones au niveau mondial. L’économie numérique, qui y représente 40% du produit intérieur brut (PIB), repose sur quatre grands écosystèmes :

  • Pékin : R&D, labos, audiovisuel, télécoms, Internet, e-commerce ;
  • Shanghai – Hangzhou : télécoms, jeux vidéo, SSII, distribution, microélectronique, e-commerce ;
  • Canton – Shenzhen : télécoms, Internet, e-commerce, microélectronique, électronique ;
  • Hong Kong : logiciels, SSII, fintech et entreprises de services au sens large. A noter que Hong Kong a un système monétaire, financier, fiscal, réglementaire, sanitaire différent de celui de la Chine.

Les secteurs porteurs correspondent aux filières prioritaires suivantes : microélectronique ; IoT / hardware ; industrie du futur ; retail tech et e-commerce ; télécoms et internet ; SSII logiciels ; fintech ; industries culturelles et créatives (ICC) et jeux vidéos.

Le contexte géopolitique Chine vs Etats-Unis offre une fenêtre de tir favorable aux exportateurs européens, et en particulier aux entreprises françaises qui bénéficient d’une bonne image sur place. De nombreuses filiales françaises indiquent d’ailleurs avoir rattrapé des niveaux d’activité d’avant-crise, ce que confirme le baromètre export de l’assureur-crédit Euler-Hermes avec des importations chinoises 2020 supérieures à 2019 en glissement annuel.

Un terrain d’action unifié, un atout pour qui sait s’y prendre !

On insiste souvent sur le gigantisme de la Chine, à juste titre. Mais on oublie parfois un peu vite que ce gigantesque marché (1,4 milliard de consommateurs potentiels) offre un cadre unifié sur plusieurs points essentiels : on y parle le mandarin (92% de la population est d’origine Han). Une seule législation est déployée dans 22 provinces. Il y a un seul système d’appels d’offres. Idem pour le système de distribution. Des paramètres qui peuvent faciliter le déploiement d’une stratégie d’exportation dans ce pays, où il faut néanmoins éviter de commettre certaines erreurs rédhibitoires (ex : se précipiter et créer tout de suite une société sur place, au lieu de valider d’abord un marché grâce à une équipe locale légère), comme nous l’évoquions dans cet article.

« La Chine a une culture du jeu de go, les Chinois sont experts dans la gestion du mouvement. Pour y réussir, les capacités d’action doivent être au centre de la stratégie de développement »,

souligne Camille Verchery, fondateur de V.V.R. International, société de conseil et de services assistant les sociétés européennes dans leur développement industriel et commercial en Chine.

Un pays où la normalisation a progressé à pas de géants

Si la Chine a longtemps semblé en retard sur le sujet des normes, elle est aujourd’hui extrêmement active et fait partie de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), de la Commission électrotechnique internationale (CEI) et de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Les standards chinois ne cessent d’évoluer pour tendre vers les normes européennes. L’insécurité alimentaires créée par les nombreux scandales sanitaires de l’industrie agroalimentaire nationale (ex : lait à la mélanine) ont favorisé les marques européennes qui ont une image de produits sains et sécuritaires auprès des consommateurs. Le système de santé s’améliorant, la demande pour les produits médicaux et paramédicaux est en forte hausse. Le pays ne possédant pas encore toutes les compétences nécessaires dans le domaine, il sollicite les marques européennes réputés fiables pour équiper ses nouveaux hôpitaux. Le marché de l’équipement médical en Chine représentait une somme de 107 milliards d’euros en 2020 soit 20% du marché mondial.

La Chine, premier pays pour l’investissement dans le développement durable

Le plan Energy Revolution Strategy du gouvernement chinois pour 2030 comprend une réduction de 60% des émissions de CO2 par rapport aux niveaux de 2005. Le gouvernement subventionne massivement les systèmes de production verts. Rien qu’en 2019, le gouvernement chinois a investi 87 milliards de dollars dans les énergies renouvelables sur les 282 milliards de dollars investis dans le monde. En septembre 2020 la Chine a dévoilé un plan d’investissement sur 30 ans de 15 milliards de dollars. D’ici 2050, les énergies vertes devraient représenter plus de 50% de la consommation d’électricité et à l’horizon 2060 elle devrait atteindre la neutralité carbone. Pour tenir ces plans ambitieux le gouvernement incite les sociétés étrangères à investir dans les énergies renouvelables en Chine.

Focus sur le photovoltaïque et les batteries lithium-ion
Bien que la capacité installée annuelle photovoltaïque ait diminué en 2019, la capacité installée cumulée se classe toujours au premier rang mondial. Sur la période correspondant au 14e plan quinquennal (2021-2025), la capacité installée annuelle moyenne nationale devrait tourner entre 70 et 90 GW selon les estimations établies par la China photovoltaic industry association. En 2019, la production mondiale de panneaux photovoltaïques était de 5,52 millions de m2, 90% du verre photovoltaïque étant fabriqué par la Chine. Les cellules photovoltaïques sont un élément clé de l’industrie photovoltaïque. En 2020, les dix principales provinces productrices de cellules photovoltaïques sont le Jiangsu, le Zhejiang, l’Anhui, le Shaanxi, le Sichuan, le Jiangxi, le Hebei, le Shanxi, le Guangxi et le Guangdong. La valeur d’exportation des cellules photovoltaïques est de 23,4 milliards de dollars en 2020.

En 2020, la capacité installée mondiale de batteries est d’environ 136,30 GWh. Les entreprises du Top 10 dans ce domaine comprennent 6 entreprises chinoises de batteries : CATL, BYD, CALB, Vision AESC, Gotion et EVE qui occupent 41,1% du marché total. CATL est la première entreprise au monde depuis 4 années consécutives. En 2020, la capacité installée de batteries d’alimentation en Chine était de 63,6 GWh au total, dont 38,9 GWh de batteries à 3 éléments soit 61,1% du total, et 24,4 GWh de batteries au lithium fer phosphate, soit 38,3% du total. Les dix principales provinces et villes en 2020 étaient le Guangdong, le Jiangsu, le Fujian, le Henan, le Hubei, le Sichuan, le Jiangxi, Tianjin, l’Anhui et Chongqing. Les exportations de batteries au lithium-ion n’ont cessé d’augmenter de 2017 à 2020. En 2020, la valeur des exportations était de 18,43 milliards de dollars.

Un article rédigé par Emmanuelle Serrano, à découvrir en intégralité directement sur le site du MOCI 

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Comment la medtech PhysioAssist part à la conquête de la Chine (Le MOCI)

Comment la medtech PhysioAssist part à la conquête de la Chine (Le MOCI)

Après deux levées de fonds en 2016 et 2017, PhysioAssist, entreprise spécialisée dans les appareillages médicaux respiratoires pour le traitement de pathologies chroniques pulmonaires, s’attaque au marché chinois en s’employant à franchir une première étape déterminante : celle des essais cliniques précédant la phase d’enregistrement de ses équipements.

La Chine représente un marché gigantesque pour la société et sa machine phare le Simeox. La cohorte potentielle de patients est estimée à 100 millions de personnes en raison du tabagisme et de la pollution urbaine chronique.

Fondée en 2012, la société a déjà complété deux levées de fonds organisées coup sur coup en 2016 et 2017. Si Mérieux Equity Partners est le plus important actionnaire de PhysioAssist, c’est Sham Innovation Santé, fonds de capital-risque à caractère évolutif, conseillé par Turenne Capital, qui a été le premier à investir dans la société présidée par Anne Reiser, ancienne présidente d’Emea-Apac-Japan chez ResMed Inc. et dirigée par Adrien Mithalal, ingénieur diplômé de l’ESIEE Paris et de l’ESSEC Business School et spécialiste du développement de dispositifs médicaux.

Au cours de ses 9 ans d’existence, la société basée à Aix-en-Provence a aussi su attirer des investissements de la part de CAAP Création, l’un des fonds d’investissement de Crédit Agricole Alpes Provence, de Banque Populaire (groupe BPCE) ainsi que de la Région Sud investissement, fonds d’investissement de la région Paca, également conseillé par Turenne depuis 2010.

PhysioAssist n’est plus la microstructure que Bpifrance et ses investisseurs ont aidée à obtenir le marquage CE à ses débuts. Elle emploie désormais 95 personnes et exporte dans 15 pays d’Europe et du Moyen-Orient. Elle ne communique malheureusement pas sur son chiffre d’affaires pour des raisons de confidentialité exigées par ses actionnaires. Mais la volonté de croissance à l’international de la jeune entreprise montre que le produit Simeox n’a pas épuisé ses marchés applicatifs et que les résultats opérationnels sont bien orientés à la hausse.

Des autorités chinoises très attentives aux essais en laboratoires

Le génome de la population chinoise ne comporte pas le gène de la mucoviscidose dont le traitement peut faire intervenir les appareils de PhysioAssist. Ceux-ci servent par exemple à liquéfier le mucus directement dans les bronches, notamment pour les patients atteints de mucoviscidose ou de BPCO (bronchopneumopathies chroniques obstructives).

En revanche, les pathologies liées à l’exposition à un environnement pollué constituent un problème de santé chronique que les autorités sanitaires devront prendre à bras le corps.

« Le marquage CE est un sésame pour accéder aux marchés domestiques de nombreux pays en Europe. Mais le Brésil, les Etats-Unis et la Chine se réfèrent à d’autres systèmes. Nous avons donc développé une preuve de concept marché en 2018 et, en 2020, nous avons décidé de partir à la conquête de ces nouveaux marchés », explique Adrien Mithalal.

Pour approcher le marché chinois, PhysioAssist a dû repartir de zéro et relancer les batteries de tests déjà faits en Europe, la Chine étant particulièrement regardante sur les essais en laboratoires. «Même si ces essais ont déjà été conduits en Europe en appliquant des standards internationaux, le ministère de la santé et du bien-être chinois a des exigences spécifiques qui conduisent à mener localement de nouveaux essais en laboratoire», ajoute le directeur général.

Se faire accompagner au lieu de partir à l’aveuglette

Des essais cliniques sont ainsi en cours à l’hôpital de Shanghai. Une fois cette étape franchie, l’enregistrement du Simeox devrait prendre encore un semestre environ au fabricant aixois. Le développement du volet distribution est travaillé en parallèle.

Pour cette société, la Chine constitue un vrai millefeuille en termes de distribution avec son réseau et ses sous-réseaux. C’est un peu comme s’attaquer à l’équivalent d’une dizaine de pays en un seul. C’est la raison pour laquelle PhysioAssist a choisi de se faire accompagner par le cabinet VVR International, société de conseils et de services spécialisée dans l’accompagnement des sociétés européennes dans leur développement industriel et commercial en Chine.

« L’idée est de s’appuyer sur eux pour sécuriser notre projet à l’export sur le marché chinois pendant les 4 ou 5 premières années. Ils pourront même nous aider sur le recrutement de salariés sur place par la suite. Ils ont déjà les bons réseaux notamment auprès des key opinion leaders (KOL) du secteur scientifique », déclare Adrien Mithalal qui réfléchit aussi au marché nord-américain.

Cette destination réservera aussi son lot de difficultés au jeune patron trentenaire, notamment celles liées aux questions réglementaires et juridiques. Le recours à un cabinet spécialisé dans l’enregistrement des dispositifs médicaux auprès du régulateur américain (FDA) sera un passage obligé. Et probablement coûteux…

Emmanuelle Serrano

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5 conseils pour réussir son business en Chine, Interview de Camille Verchery pour le MOCI

5 conseils de Camille Verchery, fondateur et dirigeant de VVR International, pour réussir votre business en Chine dans le dernier article du MOCI.

De 2019 à 2020, la Chine a vu son PIB par habitant dépasser les 10 000 dollars pendant deux années consécutives. Les dépenses de consommation ont représenté 53,4% du PIB de 2011 à 2019 en moyenne, et 54,3% en 2020. Quant au marché de la consommation (ventes au détail et consommation de services), il atteindra 7 000 milliards de dollars d’ici 2022, dépassant les États-Unis en tant que plus grand marché de consommation au monde. Mais qui veut faire du business dans cet Eldorado asiatique, doit se garder de faire certaines erreurs. En voici cinq à éliminer séance tenante !

Aller dans ce pays sans une compréhension approfondie et précise de la concurrence locale et étrangère ou bien encore signer des accords et partenariats de distribution, sans comprendre son partenaire chinois font souvent partie des erreurs fatidiques les plus fréquemment commises par les entrepreneurs français en Chine.

Si vous ne connaissez pas les compétences de votre business partner, la façon dont son business model s’articule, l’écosystème particulier dans lequel il évolue, vous ne mettez pas toutes les chances de votre côté. Il faut bien être conscient du fait que le businessman chinois vous raconte une histoire et qu’il faut aller au-delà de ce storytelling pour comprendre ce qui est effectivement en jeu dans la relation contractuelle entre votre société et la sienne

… explique Camille Verchery, fondateur de V.V.R. International.
Créée en 1999, cette société de conseil et de services assiste les sociétés européennes dans leur développement industriel et commercial en Chine.

Autre mauvais réflexe à chasser bien vite : ne pas s’investir soi-même. Si vous voulez développer votre marque, il va falloir le faire en personne, votre distributeur ne le fera pas à votre place. Comme faire remonter les dividendes dans le cadre d’une joint-venture, cela ne se fera pas tout seul.

Il faut que la PME anime et contrôle (voire intègre) son marketing, sa production et sa supply chain, afin de garder le rapport de force de son côté.

Il est souvent plus prudent d’engager un expert que de recruter un salarié sur place.

« Les patrons de PME se disent souvent : Plutôt que m’appuyer sur des consultants externes, je vais embaucher quelqu’un en local et m’appuyer sur lui pour faire monter mon organisation en compétences. Or, c’est fréquemment un calcul erroné car un cabinet comme le nôtre par exemple a eu à surmonter des centaines de fois les mêmes obstacles à l’échelle locale donc nous sommes plus rapides, plus polyvalents et finalement moins coûteux qu’une personne qui devra s’occuper de tout », observe Camille Verchery.

Enfin, il est avisé de ne pas se précipiter pour monter une société sur place. La note peut vite s’avérer salée, dans la mesure où on ne peut pas prêter une somme supérieure à 30 % du capital de la filiale.

Les entreprises qui cherchent à faire du business en Chine brûlent beaucoup de cash au début (salaire, développement, gestion du BFR, etc.). Elles ont vite fait de dépenser l’équivalent de 200 à 250 000 euros. Par conséquent, la recapitalisation revient vite. Sans oublier les retenues à la source sur le rapatriement de dividendes vers la holding ou société mère.

Mieux vaut valider son marché et se limiter à une équipe d’une à quatre personnes en portage salarial, par exemple, pour atteindre le point mort. Certaines fonctions peuvent être partagées ou externalisées chez le logisticien ou chez l’importateur,

conclut l’expert.

Cinq erreurs à ne pas faire

Au total, cinq erreurs sont à éviter, selon le consultant :

  1. Aller en Chine sans comprendre la concurrence domestique ou étrangère installée localement ;
  2. Signer des partenariats de distribution sans comprendre le fonctionnement de son partenaire dans le pays (business model, écosystème, mindset culturel, etc.) ;
  3. Ne pas s’investir soi-même et se reposer sur un distributeur pour développer sa marque ou la joint-venture créée pour voir remonter les dividendes ;
  4. Ne pas acheter du conseil dans une phase initiale de développement et recruter d’emblée sur place ;
  5. Se précipiter et créer tout de suite une société sur place au lieu de valider d’abord un marché grâce à une équipe locale légère (ex : externalisation de fonctions chez logisticien ou importateur).

Emmanuelle Serrano, pour le MOCI

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20 oct. 2021 : webinar “Y a-t-il une place pour les start-up régionales en Chine ?”

Sirena Start-up et la région Nouvelle-Aquitaine vous proposent un webinaire gratuit, ouvert à toutes et à tous sur le thème des start-up régionales en Chine.

Le mercredi 20 octobre 2021, à 9h30 (Zoom)

À cette occasion, Camille Verchery CEO de VVR International et Emmanuel Pollet Directeur des bureaux Business France Wuhan & Chengdu vous apporteront leur expertise sur le développement des affaires en Chine.

Programme détaillé du webinar “Y a-t-il une place pour les start-up régionales en Chine ?”

– 9h30-9h35 : Accueil et introduction
– 9h35-10h05 : Faire des affaires en Chine en 2022 : table ronde d’experts (Camille Verchery CEO VVR international et Emmanuel Pollet directeur bureaux Business France Wuhan)
– 10h05-10h30 : Retex entreprises ayant réussi leur développement en Chine
– 10h30-10h45 : Réussir son développement en Chine : mettre en place un partenariat capitalistique, faire une levée de fonds, identifiers les secteurs prioritaires, prérequis, conditions, soutiens existants…

Inscription

 

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